L'homme-dé, de L. Rhinehart
Ma note de lecture doit être quelque part au fond d'un carton chez mon père, datant d'il y a au moins deux ans. Un livre qu'on n'oublie pas vraiment. En plus, les acheteurs sur http://www4.fnac.com/ ne s'y sont pas trompés, ils ont également acheté La conjuration des imbéciles de JK Toole et du BE Ellis (et du EE Schmitt, mais faut pas le dire, ça fait tâche).
C'est publié par les éditions de l'Olivier en février 1998 et le bouquin ne coûte que 11,40 €, mais vous le trouvez dans toutes les bonnes bibliothèques (rarement, quoi).
Ecrit dans les années 70, il raconte l'histoire d'un psy qui en a un peu marre de sa vie. Il ressemble, on dirait, au personnage du bouquin de Martin Page de la phrase du jour, un personnage qui s'appelle d'ailleurs Elias, comme Norbert.
L'homme-dé va se mettre à jouer sa vie au dé. Il ne sait pas ce qu'il veut faire, alors il confie son choix au dé, en fournissant de 2 à 6 propositions. Il joue, ainsi. Ensuite il se met à jouer ses réponses, puis le jeu s'étant jusqu'aux confins de sa vie privée, avant d'atteindre sa vie professionnelle, ce qui lui donne je crois le courage de remettre en cause quelques théories psychologiques, à moins que son dé ne lui ordonne de ne rien publier sur le sujet.
Parce qu'il va finir par en devenir dépendant, par être joué par son dé. C'est un peu le problème de l'époque, ils avaient de bonnes idées, mais de suite il faut qu'ils voient les limites, le pire, le retournement, c'est dommage. Un scepticisme à la modernité qui renvoie la punition à chaque innovation.
Dans le paradigme du jeu, l'homme-dé est un véritable mythe !
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