Pensée de la nuit
L'objet accompagnateur, accompagnateur originel, le double, le placenta... L'individu est une invention théorique, l'humain en sa plus petite unité est deux. Placenta, miroir, instrument de musique, peluche, Dieu, etc, etc, etc.
Un besoin, toujours le refouler, comme d'autres refoulent la faim.
Cette énergie, pour qu'elle prenne pour objet (dans une fuite -- "je fuis, mais tout au long de ma fuite je cherche des armes") les petites bulles qui apparaissent et éclatent disparaissent dans le ciel intellectuel. Non, juste une fuite intellectuelle. (Deleuze)
Ce refoulement, ce refus des objets accompagnateurs (instrument de musique, personne aimée, toute chose ou personne faisant un lien qui met en confiance et intègre au sein d'une bulle).
Il n'y a pas de bulle à trouver dans l'intellectualisme, un objet comme cela, ce n'est qu'enfermement, protection.
Et ce refus de ces objets ne doit pas se transformer, modulation du refoulement, en objet unique.
Des objets semblables, il y en a beaucoup, le monde en est plein. Les localiser, tout de même, ils doivent être précis, indiqués (sinon c'est une autre forme de folie, holiste celle-là).
Être une machine désirante : capable de trouver et retrouver autour de soi sans cesse ces objets qui fondent le manque. De les vouloir. Et de vouloir que cette fuite, qui n'en est plus une, recommence à l'identique à jamais, amor fati.
On aime comme on est aimé.
Le monde est plein d'objets.
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