Dans deux mois c'est bouclé, pour quelles répétitions ?
Je passe de longs mois à ne rien faire. Reclus et connecté. Des bricoles, au sens péjoratif, des trucs sans importances, pas des trucs auxquels je tiens, et puis loin du sujet contrairement à cette phrase. Du temps perdu, du rien étendu sur des mois. Etouffement, mal de cœur, angoisse, cauchemars qui rôdent et se perdent dans l’oubli d’une conscience détachée d’elle-même, d’un cœur qui court dans un corps reposé. Stratégie d’abrutissement. Superficialités, des effleurements graphiques. Grosse bouillie, picorements à l’aveugle, autant de papiers froissés dans la corbeille, le chapeau du lapin. Des lignes de fuite dans tous les sens, élaboration sculpturale d’un « oui, un non, une ligne droite, un but », comme le dit la formule du très vieux moustachu. Accumulation zéro, apprentissage zéro, circonvolutions autour du déjà connu — désir d’une production.
Mise en forme des structures de saisie, et puis passage à l’acte. Faire l’amour, commettre un crime, et puis revenir chez soi et bâtir un objet. N’espérer aucun commentaire, c’est la meilleure forme de clap-clap, une lettre à la poste dans une structure fantôme laissée à l’abandon sur le chemin du privé. Ecouter la musique d’un membre d’un forum quelconque. Se demander quoi faire de sa vie, se rendre bien compte que le résultat est faux de l’opération état présent et les rêves pressentis — mais la démonstration ?
Je n’aime pas ‘‘l’art et la culture’’. Au théâtre je regarde les spectateurs, au cinéma je fais des crises d’angoisse, ouvrant un livre je lis l’auteur, jouant à un jeu vidéo j’observe la structure de jeu. Entre ce qui se fait, ce que les gens consomment, et ce qui me parle, il y a comme un grand gouffre. Je demande juste « comment l’on crée ? », le reste ne m’intéresse pas, seulement les utopies, nouveautés magnifiques, éclaircies au lointain et croisements des possibles, de l’opéra mélancolique à la joie souveraine.
Pour le regard ouvert et la conscience présente, dont le vague à l’âme s’ennuie sur des écrans faciles. Pour le reste s’oublier.
Peut-être, un jour, un peu plus tard, peut-être, des sens en éveil au sortir de l’oubli.
Quand je ne serai plus tiraillé entre comprendre tout le monde et être moi-même. Production d’un goût, d’un agencement collectif d’énonciation, soit une parole, une position, un lieu sous la bulle d'où l’on voit les étoiles, et parfois au-delà. Plutôt qu’ennuyé et pressé assis au bord du vide.
Mise en forme des structures de saisie, et puis passage à l’acte. Faire l’amour, commettre un crime, et puis revenir chez soi et bâtir un objet. N’espérer aucun commentaire, c’est la meilleure forme de clap-clap, une lettre à la poste dans une structure fantôme laissée à l’abandon sur le chemin du privé. Ecouter la musique d’un membre d’un forum quelconque. Se demander quoi faire de sa vie, se rendre bien compte que le résultat est faux de l’opération état présent et les rêves pressentis — mais la démonstration ?
Je n’aime pas ‘‘l’art et la culture’’. Au théâtre je regarde les spectateurs, au cinéma je fais des crises d’angoisse, ouvrant un livre je lis l’auteur, jouant à un jeu vidéo j’observe la structure de jeu. Entre ce qui se fait, ce que les gens consomment, et ce qui me parle, il y a comme un grand gouffre. Je demande juste « comment l’on crée ? », le reste ne m’intéresse pas, seulement les utopies, nouveautés magnifiques, éclaircies au lointain et croisements des possibles, de l’opéra mélancolique à la joie souveraine.
Pour le regard ouvert et la conscience présente, dont le vague à l’âme s’ennuie sur des écrans faciles. Pour le reste s’oublier.
Peut-être, un jour, un peu plus tard, peut-être, des sens en éveil au sortir de l’oubli.
Quand je ne serai plus tiraillé entre comprendre tout le monde et être moi-même. Production d’un goût, d’un agencement collectif d’énonciation, soit une parole, une position, un lieu sous la bulle d'où l’on voit les étoiles, et parfois au-delà. Plutôt qu’ennuyé et pressé assis au bord du vide.
Implications. Productions. — Des vues sur l'orifice, bricolage des espaces libres en un noeud pyramide.
L’Idiot est sans culture et sans identité, prince de nulle part.
L’Idiot est sans culture et sans identité, prince de nulle part.