Sub specie cottidianae vitae
J’ai marché la moitié de l’après-midi, faisant le grand tour du parc de la Tête d’Or, le tour du zoo, en commençant par les girafes et les zébus qui galéraient pour trouver un peu d’ombre, foutus au pilori d’un mur de bois devant le regard voyeur des visiteurs. J’ai cherché les serpents, aussi, mais il n’y en a plus.
Je me suis allongé dans la pelouse, devant le soleil et de gros nuages noirs et une belle lumière sur les arbres et la grille noire et dorée et la statue et je n’avais pas mon appareil photo, et j’ai « lu comme on regarde un film » pendant 40 ou 50 pages.
Je n’en voulais plus au monde, aux autres et à moi-même, j’étais réconcilié avec tout ça, sans peur ni exigence, sans haine ni impatience.
Simplement seul, détendu, prêt à aimer et être aimé, en route vers je ne sais où.
@ pardon à ceux que j’ai gavé ces derniers jours.
3 Comments:
Tu aurais pu essayer la roseraie de ce même Parc, elle apaise...
Merci pour le commentaire, fort bien vu...
J'ai essayé :) En fait je me suis posé un peu près de la dite petite, puis à côté de la grande, devant le lac, mais bon ça me rappelait un peu trop les pauses repas de la semaine...
Puis j'ai vérifié, la seule rose que je cherche ne s'y trouve pas, évidemment.
Bonne plume :)
Heureuse que ça t'ai plu, à bientôt sans doute :)
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