Sombre
J’ai juste envie de crever. De vivre un peu.
De rester là devant cet ordi de malheur. Rapport à l’hypermédia. Un peu toi.
De rester là en tension, en dépression, pierre lourde tombant au fond de l’eau. De l’eau de nuit.
Je suis toujours triste face à l’ordi. Quand il n’y a personne. Jamais personne.
Tristesse, pseudo-tristesse, pseudo-tout.
Un passage, une tension, une ligne se continuant, j’ai opté
Pour être tout, errant, ce que je suis maintenant
A cet instant où ce que je veux ne m’est pas accordé.
Je suis Idiot et c’est moi qui choisis,
Attendant,
Je ne laisse pas de prises.
Je ne peux vivre que dans ma seule mobilité. Personne ne me recueille.
Et moi non plus.
Mon cœur ne parle que peu.
Il bat souvent trop vite, et voilà tout.
Je n’aime pas l’entendre, et je crains, qu’elle vienne s’y coller.
Mon cœur n’aime personne. Il aimerait juste ne pas mourir trop jeune. Et moi j’aime quand il s’efface.
Ce n’est pas mon cœur, qui l’aime.
C’est tout le reste.
Loin des écrans, quand je suis avec elle,
Je m’efface.
J’ai juste envie d’aimer. Mourir, un peu.
D’être là pour rien du tout. Un rapport à la peau. Un peu toi.
D’être là dans le cosmos, en peau à peau, un petit corps sentant plongé dans l’univers. Ver de nuit.
Souvent là commence la vie, dans la nuit. Et se finit. Toi ici.
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home