Certaines phrases
De tant en temps, une phrase qui m’a marqué me revient, une phrase que j’ai sentie comme une aide existentiel. Le problème, c’est qu’elles partent quand ça va bien, et que c’est tout un chemin avant qu’elles reviennent, que la bonne revienne.
Par exemple, une phrase de Nietzsche me semble du plus grand secours actuellement, celle de sa morale : « un oui, un non, une ligne droite — un but ».
Parce que lorsqu’elles reviennent, ces phrases, elles ont un sens, véritablement un sens, peut-être à chaque fois légèrement différent (et en fin de course dès lors très différent du premier).
En ce moment, le sens que je donne à cette phrase de Nietzsche est à peu près celui-ci, le mot majeur étant le but : parvenir à s’imaginer un futur, et à se tenir dans le présent, sans être pragmatique pour un clou, en fonction de celui-ci. Ce qui engage un oui, un non, et une ligne droite. M’imaginer, c’est pas un rêve du tout de moi-même, c’est quelque chose, une incarnation, je ne sais pas trop, vers quoi je veux tendre. Une manière d’être, peut-être, ou une position face au monde, et d’abord en moi-même.
Enfin, c’est pas très clair. Mais est clair en tous cas qu’il s’agit de me sortir d’un présent qui ne mène à rien, et que je n’aime pas (je parle de moi, hein, et de rien d’autre, que je n’aime pas, parce que sinon…).
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